La vie devrait faire commerce de baisers. Elle se rappellerait beaucoup mieux de nous. Nous serions en compte de toutes les embrassades, les bises, palots, bécots que nous n’aurions pas donnés, à déposer dans une banque, coffre ouvert.
Alors, peut-être, des anonymes en flux constant passeraient et repasseraient les portes à tambours sans que personne n’y voie à redire.
Ils iraient se servir à l’invitation de panonceaux jaunes judicieusement disposés dans de vastes halls d’établissements sobres et discrets. Ou repéreraient la silhouette d’un portier silencieux et guetteur. Ce serait là.
Ils repartiraient comme des voleurs, la besace pleine, accompagnés du salut d’une casquette à pompons.
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