mardi 27 novembre 2012

"Prescription"

Ne forcez pas le destin! C’est un animal sauvage. Il aurait  vite fait de vous arracher un œil - ou une main. Il vous faudrait alors imiter ces comédiens qui vous font croire qu’ils se les sont mangés tout seuls... Et wloff et wloff… Bon appétit.
Imitez plutôt le toro bravo. Galopez sous les huées de l’arène. Ignorez qu’il s’agit de mettre à mort la petite poupée de pain d’épices. Comprenez (enfin), après la traversée de mille dédales, qu’un dieu impalpable et secret vous a fait débouler dans cette lumière depuis votre herbage pour une raison à jamais inconnue, à jamais inconnue. Et, dans un regard, capté malgré la course, saisissez que le petit bonhomme de pain d'épices, c’est vous. C’est vous.

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