mardi 27 novembre 2012

"Froid 2"

 Jeanine, sombre,  veille dans la pénombre, et réplique aux froids instruments.
Le chat couine  au désert, la caresse ne se souffle plus sur ton front.
Morsure des ailes du froid sur ta peau, c’est l’aire de l’automne avancé.
Tapis étiolé dans le fouillis effiloché de ses tresses grises…
Brouillade de plombs déguisés, c’est l’entourloupe majeure des grands gaziers du monde...
Froid de lame sur ta pommette…
Veille que le tranchant n’écarte ton immuable sourire  sous la fatalité du hachoir.
Rien ne marche, rien ne marche.

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